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Affichage des articles du septembre, 2008

Fayence, 1er rallye : Persiste... et signera plus tard !

Equipage : Thierry Avalle / Réjane Le Gratiet - 106 Rallye Avant que tout ne commence, des milliers de questions envahissent votre esprit ! Quand dois-je pointer ? Que dois-je calculer ? Aurais-je le temps de me sangler, de lancer la caméra, de brancher et allumer la radio puis d'attraper mes notes le chrono en mains avant que la bestiole ne s'affole ? Et votre coeur commence à battre fort comme si le départ était lancé alors que vous êtes encore assis à la table du café de Fayence. Casque en main, habillée d'une jolie combi Sparco blanche (à ne pas salir, sur les ordres du prêteur !)... le départ est à 16h04, on pointe 10 minutes avant... Et c'est là que je comprends que le Rallye, c'est vraiment une question de rigueur bête et méchante. Et puis finalement, tout paraît simple... On est dans l'auto et Thierry me stresse. On ne se connaît pas bien et la pression commence à monter. Mon pote est dans l'ES1 : il attend notre passage. "Prends un pied comme

La Belle et la bête... une histoire de Lions !

Lorsque l'on entre à l'atelier, l'on sait immédiatement si la Bête est là : on l'entend rugir. Généralement posté auprès de sa Belle, l'homme a le regard vif toujours prêt à se défendre par l'attaque. Et dans ce coin au fond, à gauche, il entretient une histoire d'amour féline parfois difficile à comprendre... même s'il est le premier à critiquer ceux qui "prennent les choses trop à coeur" ! La Lionne blanche (ça existe dans les ateliers...) vous fait les yeux doux sans jamais baisser le regard. Elle sait qu'elle fait parler d'elle. La Belle a toutes les qualités du monde et c'est parce que la Bête rêverait de la piloter comme elle le mérite qu'il en prend autant soin. Amoureux de la mécanique, même s'il jure 10 fois par jour qu'il ne veut plus en faire, le passionné ne vous écoute pas quand elle est là. Et pourtant, il ne la possède même pas. L'on frissonne en imaginant simplement l'état dans lequel serait la Bê

Dimanche 15h, c'est l'heure d'aller rouler...

La voiture stoppe à côté du muret, dans un sous-bois éclairé par un soleil jaune de 16h. Un cahier rouge posé sur les genoux et le marqueur en mains : c'est parti pour une première prise de notes, les fesses calées au fond du baquet d'un mulet blanc dont le pare-chocs arrière fond comme du beurre au fil des kilomètres. Attentive aux conseils de Thierry, je me prépare à découvrir ce qui secouera mon coeur dans tous les sens dans moins de trois semaines. La route est large dans un décor vert pomme, l'asphalte est plutôt lisse : c'est du rapide jusqu'à 100 mètres avant ce col où l'asphalte vieillit d'un coup ! Et dans ce premier "gauche 140 au rail" qui tourne autour d'une falaise agressive, la voiture entame son aventure rocailleuse sur une route si étroite qu'on ne peut imaginer Frédéric Sauvan passer la sixième et en sortir vivant. On se dit simplement que c'est impossible ! Les virages défilent, les enchaînements gris comme la roche re