Lorsque la belle noire prend place au garage, c'est un peu comme une panthère que l'on approche avec appréhension et respect. Mais c'est sans savoir que le magnifique animal nous donnera du fil à retordre. "Domptez la bête", c'est sans aucun doute le plus beau slogan publicitaire que l'on utilise en compétition.
Arrivée trois jours plus tôt dans les locaux d'un atelier dernièrement envahi par l'histoire (Porsche 911 et 914 à ne pas rajeunir le sud de la France !) , la Ferrari 360 Modena avait pris place sur le pont. Et elle allait y rester pour siéger telle une reine noire qui n'a pas dit son dernier mot. Dotée d'un nouveau moteur monté chez un autre préparateur, la belle est ici parce qu'elle "ronfle" mal. N'utilisant que 50% tout au plus de sa puissance moteur, son ronronnement ne fait pas tant rêver... et la Peugeot 206 RC groupe A n'aurait rien à lui envier ! Mais la diablesse est attendue désespérément par son futur propriétaire depuis plus de 3 mois et ce soir, c'est le grand soir ! Du moins, il le faut ! Le vendeur ne peut plus rassurer son client au téléphone : la panthère dormira chez son maître ce soir.
Après trois jours de recherche sur une mécanique plus qu' "électronique", l'équipe d'atelier a fait de son mieux pour lui redonner ces quelques chevaux qui se cachent dans une mauvaise préparation. A ceux qui pensent qu'une Ferrari est un bijou soigné par ceux qui l'approchent, c'est une idée reçue. Mieux vaut être une Xsara 1.4i chouchoutée qu'une brune féline délaissée et pleine de vices cachés. Mais après une après-midi de travail sous les yeux d'un vendeur aux mains de plus en plus moites, il est 19h et quelques derniers coups de chiffons sur sa belle carrosserie pousse le chat noir hors de l'atelier. "Pas de plaisanterie, vous allez me porter la pouasse", lance le vendeur stressé d'une journée passée à détester la belle brune.
L'atelier se vide, les lumières s'éteignent, il est 20h30. Tout le monde s'apprêtent à rentrer chez soi dans sa "titine" du français moyen... Mais le téléphone sonne ! Et l'on entend les rugissements de l'animal blessé depuis l'atelier. Le vendeur me l'avait dit : "Je n'ai eu que des problèmes avec cette voiture et je n'en vois pas la fin. C'est la première fois que je ne contrôle rien. Je pense vraiment qu'elle a une problème, cette caisse !". Et bien, elle n'était pas prête à se laisser dompter. Trois virages auront suffit à dire STOP ! Survirage et perte de contrôle pour un retour forcé à l'atelier. La loi des séries s'est appliquée une fois de plus. Quand les choses ne doivent pas se produire, il ne faut pas s'acharner. Un jeune vendeur choqué et perdu dans ses cauchemars venaient de laisser filer la bête droit dans un muret, à 500 mètres du garage. C'est finalement dans la petite Xsara que se fera son dur retour au bercail, ne sachant que dire au propriétaire des 400 chevaux qui dormiraient, ce soir encore, dans un atelier que l'italienne n'était pas prête à quitter.
A méditer : il ne sert à rien de s'obstiner, mieux vaut faire une pause... et ça ira mieux demain.
Arrivée trois jours plus tôt dans les locaux d'un atelier dernièrement envahi par l'histoire (Porsche 911 et 914 à ne pas rajeunir le sud de la France !) , la Ferrari 360 Modena avait pris place sur le pont. Et elle allait y rester pour siéger telle une reine noire qui n'a pas dit son dernier mot. Dotée d'un nouveau moteur monté chez un autre préparateur, la belle est ici parce qu'elle "ronfle" mal. N'utilisant que 50% tout au plus de sa puissance moteur, son ronronnement ne fait pas tant rêver... et la Peugeot 206 RC groupe A n'aurait rien à lui envier ! Mais la diablesse est attendue désespérément par son futur propriétaire depuis plus de 3 mois et ce soir, c'est le grand soir ! Du moins, il le faut ! Le vendeur ne peut plus rassurer son client au téléphone : la panthère dormira chez son maître ce soir.
Après trois jours de recherche sur une mécanique plus qu' "électronique", l'équipe d'atelier a fait de son mieux pour lui redonner ces quelques chevaux qui se cachent dans une mauvaise préparation. A ceux qui pensent qu'une Ferrari est un bijou soigné par ceux qui l'approchent, c'est une idée reçue. Mieux vaut être une Xsara 1.4i chouchoutée qu'une brune féline délaissée et pleine de vices cachés. Mais après une après-midi de travail sous les yeux d'un vendeur aux mains de plus en plus moites, il est 19h et quelques derniers coups de chiffons sur sa belle carrosserie pousse le chat noir hors de l'atelier. "Pas de plaisanterie, vous allez me porter la pouasse", lance le vendeur stressé d'une journée passée à détester la belle brune.
L'atelier se vide, les lumières s'éteignent, il est 20h30. Tout le monde s'apprêtent à rentrer chez soi dans sa "titine" du français moyen... Mais le téléphone sonne ! Et l'on entend les rugissements de l'animal blessé depuis l'atelier. Le vendeur me l'avait dit : "Je n'ai eu que des problèmes avec cette voiture et je n'en vois pas la fin. C'est la première fois que je ne contrôle rien. Je pense vraiment qu'elle a une problème, cette caisse !". Et bien, elle n'était pas prête à se laisser dompter. Trois virages auront suffit à dire STOP ! Survirage et perte de contrôle pour un retour forcé à l'atelier. La loi des séries s'est appliquée une fois de plus. Quand les choses ne doivent pas se produire, il ne faut pas s'acharner. Un jeune vendeur choqué et perdu dans ses cauchemars venaient de laisser filer la bête droit dans un muret, à 500 mètres du garage. C'est finalement dans la petite Xsara que se fera son dur retour au bercail, ne sachant que dire au propriétaire des 400 chevaux qui dormiraient, ce soir encore, dans un atelier que l'italienne n'était pas prête à quitter.
A méditer : il ne sert à rien de s'obstiner, mieux vaut faire une pause... et ça ira mieux demain.
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