Site « La Vaca » - Îles Medes – L’Estartit (Espagne)
Nous descendons le long du récif jusqu’à l’entrée d'un tunnel à 12m de profondeur. La grotte est large et éclairée par de multiples "fenêtres" de lumière sur la grande bleue. Du corail et des éponges l’habillent. Je tourne la tête à droite et... what the fuck ! Je sursaute ! Un mérou gigantesque apparaît dans mon champ de vision. Il dort tranquillement dans un trou de lumière, dos à nous, sans souci. Il doit mesurer 1m de long ! Le moniteur continue sa route comme si de rien n’était alors que je suis toute émoustillée par cet immense sentiment d’émerveillement. La lumière pointe au dessus de ma tête : un autre mérou "accroché" à la paroi. Il est aussi gros ! J'ai comme une envie de le prendre dans mes bras, l'animal !
Sur les pans rocheux, les gorgones bleues et jaunes s'emmêlent pour former un duo de couleur très harmonieux. En levant la tête, je m'aperçois que les parois accidentées parsemées de trous forment de multiples candelles, sur lesquelles les vagues s'écrasent à la surface formant des nuages de bulles. C'est magnifique. Dans ce décor, un gros mérou brun agité déambule au dessus de nos têtes. Un côté de son corps est blanc. Le moniteur m'avait expliqué que ça voulait dire qu'il était "HOT". Il cherche à s'accoupler. Un second mérou se frotte au mâle et ils commencent à tourner ensemble à la verticale. C'est la danse des mérous.
Nous rejoindrons le bateau en pleine eau. Il devient à nouveau difficile de voir le fond qui disparaît au dessous de nous. Un mur de petites bulles nous barre le passage. On distingue à peine les plongeurs au fond qui lâchent tout cet air. Nous nageons à travers ces paillettes et je ne vois presque plus où se dirige le mono. Nous sommes perdus dans cette immensité bleue qui donne presque le vertige. Seule la surface nous sert de point de repère. J'aperçois l'échelle du bateau et je me rends compte que ça tangue. La mer nous remuera tout le temps que nous passerons sur le bateau à nous remémorer ensemble le nombre incroyable de choses que nous avons vécu pendant ces 45 minutes de plongée à 24m de profondeur.
Wonderful dive, wonderful place... One regret : one dive is NOT enough ! Next time, I won't wonder : Yo me sumergiré !
« We’ll take two tunnels through the reef and will get out at the other side. It's very beautiful !”, nous explique notre mono catalan du centre Aquatica, en roulant les "R" dans un anglais parfait. Ca y est, nous sommes à l’archipel des îles Medès en Costa Brava. Équipés, nous plongerons à trois : le moniteur catalan, un plongeur espagnol, Marc, qui vient de valider son niveau 1 et moi, petite française. Une fois jetée à l'eau, je scrute le fond mais celui-ci s'enfuit sous mes yeux... Autour de nous, une immensité bleue. It's good, nous vidons nos stab et la descente commence.
Nous descendons le long du récif jusqu’à l’entrée d'un tunnel à 12m de profondeur. La grotte est large et éclairée par de multiples "fenêtres" de lumière sur la grande bleue. Du corail et des éponges l’habillent. Je tourne la tête à droite et... what the fuck ! Je sursaute ! Un mérou gigantesque apparaît dans mon champ de vision. Il dort tranquillement dans un trou de lumière, dos à nous, sans souci. Il doit mesurer 1m de long ! Le moniteur continue sa route comme si de rien n’était alors que je suis toute émoustillée par cet immense sentiment d’émerveillement. La lumière pointe au dessus de ma tête : un autre mérou "accroché" à la paroi. Il est aussi gros ! J'ai comme une envie de le prendre dans mes bras, l'animal !
Après avoir traversé plusieurs arches, le mono se tourne vers moi et me montre un tunnel sombre et plus serré. Par des signes, il me demande si je me sens à l'aise de m'y engouffrer. Je ne vois pas la sortie, et malgré mes craintes antérieures, j'acquiesce immédiatement. Nous nous engageons dans cet endroit sombre seulement éclairé par la lampe du mono devant moi, et celle de Marc, derrière. Le silence est étonnant. Nous sortons de l'autre côté de la falaise pour débarquer dans la maison des mérous. Les poissons grouillent, de tous types, de toutes tailles. Des bancs impressionnants de Castagnoles, de sars, de labres, de saupes... Des barbiers par milliers sur les recifs. Des dorades gigantesques, des Denti, des Corbs. Ils sont énormes. Même si les types sont parfois communs, leur taille est subjuguante.
Un mérou se met sur notre route pour un face à face déroutant. Immobile, de taille moyenne, il nous barre le chemin et fixe le moniteur. Ses gros yeux globuleux se dirigent vers moi. Il nous examine, l'un, l'autre. Y-a-t'il un droit de passage ? Quand son regard se tourne vers vous, il se passe quelque chose d'extraordinaire entre vous et ce bouledogue des mers... c'est inexplicable mais votre souffle est coupé. Le moniteur avance sa main pour manquer de le caresser de 10 cm seulement. Le mérou passe lentement sous mon corps et je ne parviens pas à le toucher non plus. En fait, pleins de mérous nagent autour de nous. Dans les roches, nous rencontrerons deux murènes, dont une qui "aboie" sans aucun son, bien sûr.
Sur les pans rocheux, les gorgones bleues et jaunes s'emmêlent pour former un duo de couleur très harmonieux. En levant la tête, je m'aperçois que les parois accidentées parsemées de trous forment de multiples candelles, sur lesquelles les vagues s'écrasent à la surface formant des nuages de bulles. C'est magnifique. Dans ce décor, un gros mérou brun agité déambule au dessus de nos têtes. Un côté de son corps est blanc. Le moniteur m'avait expliqué que ça voulait dire qu'il était "HOT". Il cherche à s'accoupler. Un second mérou se frotte au mâle et ils commencent à tourner ensemble à la verticale. C'est la danse des mérous.
Nous rejoindrons le bateau en pleine eau. Il devient à nouveau difficile de voir le fond qui disparaît au dessous de nous. Un mur de petites bulles nous barre le passage. On distingue à peine les plongeurs au fond qui lâchent tout cet air. Nous nageons à travers ces paillettes et je ne vois presque plus où se dirige le mono. Nous sommes perdus dans cette immensité bleue qui donne presque le vertige. Seule la surface nous sert de point de repère. J'aperçois l'échelle du bateau et je me rends compte que ça tangue. La mer nous remuera tout le temps que nous passerons sur le bateau à nous remémorer ensemble le nombre incroyable de choses que nous avons vécu pendant ces 45 minutes de plongée à 24m de profondeur.
Wonderful dive, wonderful place... One regret : one dive is NOT enough ! Next time, I won't wonder : Yo me sumergiré !
Commentaires