Equipage : Alexandre Happe / Réjane Le Gratiet - 106 XSi A5
Quand vous avez attendu 1 heure au beau milieu du Parc Fermé que votre pilote vous amène les papiers pour passer aux vérifications administratives mais qu'à son arrivée, il vous rappelle que vous avez oublié votre casque et combinaison pour vérification des commissaires dans votre véhicule perso garé à des kilomètres de là, vous ne pouvez que rire ! Un rallye préparé à l'arrache peut aussi se transformer en un week-end très amusant, pleins de rebondissements et de plaisirs simples. Et n'est-ce pas tout simplement ce qui rend heureux ?
Les arrêts de course sont apparemment mon habitude ! Mais cela permet de faire connaissance avec les concurrents qui courent en A5. Et une petite bagarre sympathique se profile entre Peggy et Fredéric et nous ! On se grapille des secondes, se raconte comment l'on est passé dans Bezaudin (lorsque l'on a loupé cette épingle mais que l'on fait quand même le deuxième temps de la classe !). Puis l'on aborde Cipières avec un désir : rattrapper ces foutues secondes perdues bêtement dans l'ES1 ! Il fait nuit, nous avons grignoté en vitesse les délicieux sandwichs préparés par Raphaël à l'asssitance ! Et là, c'est le départ ! Cipières est sans doute la spéciale la plus sinueuse du Rallye de Vence et l'on aime ça ! Dans la nuit, les gauches 3+ pris en étau entre la falaise et le vide sont un vrai bonheur ! "Je me suis régalé, je me suis régalé" répétait Alex en insistant. Et l'on garde une minuscule avance de 2 secondes sur nos "rivaux" !
"Tu entends ce bruit ? Tu n'entends pas ce bruit, Réjane ?" m'a demandé Alex dans la radio en liaison à plusieurs reprises ! "Non, euh, pas vraiment....". "Eh bien, on a encore perdu le pot !", ricane-t-il souvent, un peu ironiquement quand même ! Et à chaque fois, l'on emprunte cette clé de 13 (???) au bon vieux Giuge et l'on remet le pot en place... jusqu'à ce qu'il nous reste réellement entre les mains ! Et c'est alors que la petite XSi nous chante un son de Kit Car ! On ne s'entend même plus en liaison, nous sommes obligés de rouler casqués ! Et dans la descente du col de Vence, Alex (qui n'est pas équipé d'un Peltor, pour le charier un peu !!!) a des difficultés à entendre les notes ! Mais dimanche matin, les pattes étaient re-soudées au pot et ce dernier filou était remonté pendant l'asssitance ! Congratulations, people !
"T'es pas encore prête, Réjane, c'est l'heure ! On part !" me stresse Alex. Dimanche matin, alors que je suis toujours plus ou moins endormie, sans avoir fini mon petit-déjeuner, je regarde le chrono autour de mon cou (j'ai dormi avec !) et il nous reste encore une heure devant nous avant de quitter la maison. "Arrêtez, vous me faîtes marcher ! J'ai changé l'heure d'été, vous vous foutez de moi ! C'est pas drôle..." demande celle qui est toujours à l'ouest question changement d'heure. Les salops m'ont laissée y croire jusqu'à ce que j'aie enfilé ma combi, que je me sois brossée les dents sans même avoir fini ma tartine à la confiture de groseille ! Cela sert à quoi d'être réveillé à 6h27 par les petits filous de 2 et 3 ans si c'est pour après se presser comme une folle qui "pite à tout" !?
Soleil d'un matin radieux sur Vence ! Notre équipage sort du Parc Fermé ! A l'assistance, il faut se remuer les fesses. C'était juste mais nous avons réussi à tout faire ! Et c'est ce que l'on aime : le jeu ! Le pot d'échappement est fixé... la pression des pneus est faite (Merci à Fred et Peggy pour le compresseur !), les deux fous que nous sommes partent vers le Col de Vence dans l'objectif de se donner à fond ! "Tu vas la faire tirer cette seconde,
hein ?". "Ne t'inquiète pas, ça va le faire, là, c'est une bonne journée qui s'annonce !" me répond Alex. Mais la mécanique en avait décidé autrement : le pignon de seconde casse au départ de la première spéciale. Nous grimpons avec difficulté cette montée du Col de Vence... en ramant très fort. "Garde ta vitesse en troisième, élargis bien tes trajectoires, putain, il ne faut pas qu'on perde de vitesse !". Alex tient entre ses mains le volant d'une jolie petite auto qui s'arrêtera
au bord de la route après l'ES5. "On peut continuer comme ça, non ? Juste pour finir ? On reste en trois, on les passe à fond les G3+ de Cipières, non ?" demande une copilote optimiste avec des yeux de chouette. "Et si on casse la bo îte et qu'on bloque toutdans la spéciale, hein, on peut s'envoyer en l'air et se tuer ! Non, c'est fini, Réjane." me répond Alex en me montrant la marre d'huile de boîte à l'odeur alléchante qui se répand sous la voiture. J'appelle Rémi dans l'espoir qu'il nous donne une solution pour repartir, mais "le petit con" de son surnom était une fois de plus la voix de la raison : "Tu t'arrêtes là, et tu remballes tout, Réjane, c'est le jeu". Déçus mais conservant notre bonne humeur, Alex et moi redescendons tant bien que mal jusqu'à la maison où toute sa petite famille l'attend. L'on ne retiendra qu'une chose : ce week-end était génial, simple et pleins de rêves futurs. Merci à tous.
Quand vous avez attendu 1 heure au beau milieu du Parc Fermé que votre pilote vous amène les papiers pour passer aux vérifications administratives mais qu'à son arrivée, il vous rappelle que vous avez oublié votre casque et combinaison pour vérification des commissaires dans votre véhicule perso garé à des kilomètres de là, vous ne pouvez que rire ! Un rallye préparé à l'arrache peut aussi se transformer en un week-end très amusant, pleins de rebondissements et de plaisirs simples. Et n'est-ce pas tout simplement ce qui rend heureux ?Bonne ambiance ! Ces deux mots peuvent résumer le week-end à la perfection. La petite XSI sort du Parc fermé Samedi après-midi et un équipage qui se connaît peu va partir à l'aventure. Ayant très peu reconnu, je tiens en mains les notes d'un rallye préparé à la "va-vite" et qui sera abordé d'une manière très RELAX ! Première spéciale : tout le monde se découvre ! Dans la montée du Col de Vence, Alex est déçu, et ça me rassure ! La boîte de vitesses nous fait ramer ! Il va falloir faire tirer cette foutue 2nde ! "Putain, on n'avance pas ! Ce col de Vence monte plus que ce que je pensais !", râle gentiment Alex ! Eh bien, on va modifier les notes et on va la faire cracher cette petite saucisse rouge !
Les arrêts de course sont apparemment mon habitude ! Mais cela permet de faire connaissance avec les concurrents qui courent en A5. Et une petite bagarre sympathique se profile entre Peggy et Fredéric et nous ! On se grapille des secondes, se raconte comment l'on est passé dans Bezaudin (lorsque l'on a loupé cette épingle mais que l'on fait quand même le deuxième temps de la classe !). Puis l'on aborde Cipières avec un désir : rattrapper ces foutues secondes perdues bêtement dans l'ES1 ! Il fait nuit, nous avons grignoté en vitesse les délicieux sandwichs préparés par Raphaël à l'asssitance ! Et là, c'est le départ ! Cipières est sans doute la spéciale la plus sinueuse du Rallye de Vence et l'on aime ça ! Dans la nuit, les gauches 3+ pris en étau entre la falaise et le vide sont un vrai bonheur ! "Je me suis régalé, je me suis régalé" répétait Alex en insistant. Et l'on garde une minuscule avance de 2 secondes sur nos "rivaux" !
"Tu entends ce bruit ? Tu n'entends pas ce bruit, Réjane ?" m'a demandé Alex dans la radio en liaison à plusieurs reprises ! "Non, euh, pas vraiment....". "Eh bien, on a encore perdu le pot !", ricane-t-il souvent, un peu ironiquement quand même ! Et à chaque fois, l'on emprunte cette clé de 13 (???) au bon vieux Giuge et l'on remet le pot en place... jusqu'à ce qu'il nous reste réellement entre les mains ! Et c'est alors que la petite XSi nous chante un son de Kit Car ! On ne s'entend même plus en liaison, nous sommes obligés de rouler casqués ! Et dans la descente du col de Vence, Alex (qui n'est pas équipé d'un Peltor, pour le charier un peu !!!) a des difficultés à entendre les notes ! Mais dimanche matin, les pattes étaient re-soudées au pot et ce dernier filou était remonté pendant l'asssitance ! Congratulations, people ! 
"T'es pas encore prête, Réjane, c'est l'heure ! On part !" me stresse Alex. Dimanche matin, alors que je suis toujours plus ou moins endormie, sans avoir fini mon petit-déjeuner, je regarde le chrono autour de mon cou (j'ai dormi avec !) et il nous reste encore une heure devant nous avant de quitter la maison. "Arrêtez, vous me faîtes marcher ! J'ai changé l'heure d'été, vous vous foutez de moi ! C'est pas drôle..." demande celle qui est toujours à l'ouest question changement d'heure. Les salops m'ont laissée y croire jusqu'à ce que j'aie enfilé ma combi, que je me sois brossée les dents sans même avoir fini ma tartine à la confiture de groseille ! Cela sert à quoi d'être réveillé à 6h27 par les petits filous de 2 et 3 ans si c'est pour après se presser comme une folle qui "pite à tout" !? 
Soleil d'un matin radieux sur Vence ! Notre équipage sort du Parc Fermé ! A l'assistance, il faut se remuer les fesses. C'était juste mais nous avons réussi à tout faire ! Et c'est ce que l'on aime : le jeu ! Le pot d'échappement est fixé... la pression des pneus est faite (Merci à Fred et Peggy pour le compresseur !), les deux fous que nous sommes partent vers le Col de Vence dans l'objectif de se donner à fond ! "Tu vas la faire tirer cette seconde,
hein ?". "Ne t'inquiète pas, ça va le faire, là, c'est une bonne journée qui s'annonce !" me répond Alex. Mais la mécanique en avait décidé autrement : le pignon de seconde casse au départ de la première spéciale. Nous grimpons avec difficulté cette montée du Col de Vence... en ramant très fort. "Garde ta vitesse en troisième, élargis bien tes trajectoires, putain, il ne faut pas qu'on perde de vitesse !". Alex tient entre ses mains le volant d'une jolie petite auto qui s'arrêtera
au bord de la route après l'ES5. "On peut continuer comme ça, non ? Juste pour finir ? On reste en trois, on les passe à fond les G3+ de Cipières, non ?" demande une copilote optimiste avec des yeux de chouette. "Et si on casse la bo îte et qu'on bloque toutdans la spéciale, hein, on peut s'envoyer en l'air et se tuer ! Non, c'est fini, Réjane." me répond Alex en me montrant la marre d'huile de boîte à l'odeur alléchante qui se répand sous la voiture. J'appelle Rémi dans l'espoir qu'il nous donne une solution pour repartir, mais "le petit con" de son surnom était une fois de plus la voix de la raison : "Tu t'arrêtes là, et tu remballes tout, Réjane, c'est le jeu". Déçus mais conservant notre bonne humeur, Alex et moi redescendons tant bien que mal jusqu'à la maison où toute sa petite famille l'attend. L'on ne retiendra qu'une chose : ce week-end était génial, simple et pleins de rêves futurs. Merci à tous.
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